Image
interdiction delphinium en Belgique
17 Novembre 2024

Un combat de 30 ans pour la liberté des dauphins 

Pour GAIA, cette avancée est l’aboutissement de décennies de lutte, entamée dans les années 90 avec le soutien de figures emblématiques comme l’anthropologue Jane Goodall et Richard O’Barry, ancien dresseur de Flipper, devenu militant pour mettre fin à la captivité des dauphins. 

Durant ces 30 dernières années, nous avons notamment contribué à la fermeture du delphinarium du zoo d'Anvers en 1999 et, plus récemment, avons plaidé pour la fin de la captivité des dauphins lors d'auditions au parlement flamand.

« C’est un moment historique pour tous les militants de la cause animale. La fin de la captivité de ces animaux sensibles et intelligents est non seulement une mesure de bien-être animal, mais aussi un signal fort envoyé à la société : les animaux n’ont pas à souffrir pour nous divertir et la captivité appartient au passé. Les delphinariums doivent en prendre conscience »

Sébastien de Jonge
Directeur des opérations chez GAIA
La Belgique 4e  pays européen qui interdit les dephinariums

Quatrième pays en Europe à interdire la captivité des dauphins 

La fermeture du dernier delphinarium, le Boudewijn Seapark de Bruges, reflète également l’opinion des citoyens belges, dont 91 % des Wallons et 85 % des Bruxellois soutiennent cette interdiction (Ipsos pour GAIA, avril 2024). Avec cette décision, la Belgique rejoint des pays comme l'Inde, le Costa Rica, le Chili, la Croatie, la Slovénie et Chypre, qui ont déjà interdit strictement la captivité des dauphins.

Sanctuaire marin pour dauphins

GAIA appelle à des conditions de vie dignes pour les derniers dauphins captifs 

GAIA tend la main au Boudewijn Seapark en proposant de transférer les derniers dauphins du parc vers un sanctuaire, comme celui en projet sur l'île grecque de Lipsi, que nous soutenons, ou vers toute autre réserve offrant des conditions de vie dignes dans un milieu marin en semi-liberté pour ces dauphins encore captifs.

En savoir + 

dauphins dans delphinarium

La fin des delphinariums, une décision sensée pour des êtres sensibles

Les dauphins, animaux marins sensibles, intelligents et sociaux, souffrent profondément en captivité. Confinés dans des bassins artificiels des milliers de fois plus petits que leur habitat naturel, ils sont privés d’espace, de stimulation et d’interactions significatives. 

Dans la nature, ces nageurs infatigables parcourent jusqu’à 100 km par jour et plongent à des profondeurs de 200 mètres. En captivité, ils développent du stress et des comportements stéréotypés, leur bien-être est compromis et ils ne peuvent ni s'épanouir ni prospérer comme ils le feraient avec les possibilités offertes par une vie en liberté.

Une victoire collective pour les cétacés de Belgique 

GAIA tient à remercier chaleureusement tous ceux et celles qui ont soutenu ce combat pour la liberté des dauphins : la célèbre anthropologue Jane Goodall, ambassadrice de la paix des Nations unies, Koen Margodt, président de la commission scientifique consultative de l’Institut Jane Goodall, Ric O’Barry, ainsi que toutes les associations ayant participer à ce combat, comme Bite Back. Cette victoire a été rendue possible grâce à la mobilisation de nombreuses personnes et à leur engagement envers la cause animale.