Le saviez-vous ?
Plusieurs millions d’animaux sauvages sont tenus en captivité dans les 10 000 zoos actuellement dénombrés dans le monde. Enfermés dans des enclos infiniment plus petits que leur habitat naturel, dans des environnements artificiels n’ayant pas grand-chose à voir avec leur savane ou leur forêt d’origine, ces animaux peuvent souffrir de pathologies mentales et physiques graves. Nombre d’entre eux développent par exemple des stéréotypies, c‘est-à-dire des comportements répétitifs anormaux, signe d’une grande souffrance psychique : allers-retours incessants, balancements continuels, toilettage compulsif, automutilation… L’ennui est tel chez ces animaux qu’ils en deviennent fous.
Dans les zoos, les enclos sont avant tout construits pour que les visiteurs puissent observer les animaux, au détriment même de la tranquillité de ces derniers. Fréquemment exposés à une foule bruyante, parfois forcés d’être au contact des humains, ils souffrent d’un stress qui dégrade leur qualité de vie déjà problématique.
Pour justifier leur activité lucrative, les zoos affirment qu’ils protègent les espèces en voie de disparition. Pourtant, la majorité des espèces présentes dans les zoos ne sont pas menacées d’extinction. Du point de vue de la conservation, leur captivité n’a donc aucun intérêt. Le choix des espèces exposées au public est souvent basé sur le caractère emblématique des animaux, et non sur des critères de conservation.
De plus, la quasi-totalité des animaux présents dans les zoos sont nés en captivité, ce qui rend difficile, voire impossible, tout retour dans la nature. Qu’ils appartiennent à des espèces menacées ou non, ces animaux ne seront donc jamais réintroduits dans leur biotope. En bref, l’argument de la préservation des espèces, inlassablement rabâché par les zoos, ne tient pas.
Les actions pédagogiques et de recherche mises en avant par les zoos ne sont pas moins contestables. Que peut-on réellement apprendre sur le comportement naturel et les besoins d’un animal sauvage (alimentation, habitat…) en l’observant enfermé dans un petit enclos, frustré, seul et dépourvu de toute autonomie ?
Ce n’est pas tout : chaque année, les zoos tuent plusieurs milliers d’animaux afin de gérer leurs problèmes de surpopulation. En clair, si un zoo juge qu’un animal est « en surplus », il peut le mettre à mort.
Les zoos restent des entreprises lucratives dont le but est de divertir. Bien sûr, certains font des efforts pour octroyer aux animaux une vie un peu plus décente, mais soyons honnêtes : même dans les meilleurs parcs, une vie en captivité n’est tout simplement pas une vie pour les animaux sauvages.
