Le ministre ignore le nœud du problème : il existe en effet une justification légale à la réduction du taux de TVA sur les aliments pour animaux de compagnie, qui est explicitement mentionnée dans la directive sur la TVA. En effet, les "denrées alimentaires (...) destinées (...) à la consommation animale" figurent sur la liste des biens et services pour lesquels les Etats membres de l'UE peuvent introduire un taux de TVA réduit.
Une enquête d'Ipsos (2020) a indiqué qu'un propriétaire sur cinq d'un chat non stérilisé le ferait stériliser si le prix de la procédure était moins élevé, des conclusions qui s'appliquent probablement aussi à d'autres procédures vétérinaires.
GAIA craint que cette obligation légale ne soit pas respectée par certains propriétaires de chats en raison d'un manque de capacité financière. Cette capacité de paiement deviendra encore plus précaire pour les familles belges, compte tenu de l'augmentation des coûts des prix à la consommation.