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stop à l'abattage sans étourdissement
15 Octobre 2024

30 000 animaux abattus dans des conditions cruelles 

Chaque année, environ 30 000 animaux sont abattus sans étourdissement à Bruxelles, et dont l’agonie peut durer jusqu’à 12 minutes. La Wallonie et la Flandre ont déjà interdit cette pratique en 2017 et 2018, respectivement. Avec cette nouvelle campagne, GAIA appelle les décideurs bruxellois à prendre leurs responsabilités et à mettre enfin un terme à cette cruauté. 

L’heure de prendre des responsabilités politiques 

En pleine négociation pour la formation d’un nouveau gouvernement bruxellois, GAIA appelle les décideurs à faire de l’interdiction de l’abattage sans étourdissement une priorité politique.  Alors que le MR, Les Engagés, DéFI, Ecolo-Groen, N-VA, Open Vld et Vooruit se sont engagés en faveur de cette interdiction avant les élections, GAIA insiste sur l’importance de ne plus laisser les manœuvres politiques retarder cette avancée plus que nécessaire au bien-être animal.

Les partis qui ont remporté les élections doivent prendre leurs responsabilités et, comme pour le dossier du report de la zone de basses émissions, faire voter sans délai l’interdiction de l’abattage sans étourdissement. Il est temps de mettre fin aux manœuvres politiques et de tourner la page sur l’une des pratiques les plus cruelles de notre époque.

Sébastien de Jonge
Directeur des opérations
action de gaia contre l'abattage sans étourdissement à bruxelles

Malgré les avis unanimes des associations vétérinaires concernant les terribles souffrances engendrées par cette pratique ; malgré les arrêts favorables des plus hautes institutions juridiques ; malgré les sondages indiquant qu’une large majorité de Bruxellois sont favorables à cette interdiction, la Région bruxelloise continue de fermer les yeux sur cette pratique d’une violence inouïe.

Découvrez en plus sur notre campagne 

L’opinion publique, la Science et la Justice soutiennent l’interdiction

L’opinion publique bruxelloise est largement en faveur de cette interdiction. Un sondage réalisé en septembre 2024 par IPSOS pour GAIA a révélé que 76 % des bruxellois soutiennent l’arrêt de cette pratique ou ne s’y opposent pas. 

Sur le plan scientifique, les associations vétérinaires belges et européennes s’accordent sur le fait que l’abattage sans étourdissement est source de souffrances inacceptables pour les animaux.

Sur le plan juridique, la Cour constitutionnelle belge, la Cour de justice de l’Union européenne et la Cour européenne des droits de l’homme ont validé les interdictions en Wallonie et en Flandre.