L'organisation de défense des animaux GAIA se dit très satisfaite de la décision prise par la Ville de Bruxelles, visant à combattre désormais de façon douce la surpopulation de pigeons. En janvier 2011, GAIA dénonçait, images à l'appui, les cruelles stérilisations à vif de pigeons, pratiquées à Paris pour le compte de la Ville de Bruxelles. L'échevin de l'urbanisme, Christian Ceux, avait alors décidé de mettre un terme au contrat en cours avec l'entreprise française. Mais un nouveau plan de gestion, plus éthique, faisait depuis lors défaut.
Pigeonniers contraceptifs
En révélant les images des stérilisations à vif des pigeons de Bruxelles, GAIA avait directement proposé une méthode alternative, qui respecte les animaux : l'installation de pigeonniers contraceptifs. Ceux-ci sont conçus pour permettre le remplacement des œufs pondus par des leurres, et ainsi de stabiliser une colonie de pigeons dans un lieu donné. Cette forme de contrôle des naissances est une méthode à la fois douce et efficace, qui remplace avantageusement la capture et l'euthanasie ou la stérilisation.
Bonne nouvelle
« Nous regrettons qu'il ait fallu attendre deux ans avant que la Ville de Bruxelles n'opte pour des pigeonniers contraceptifs. Le nombre de pigeons a depuis lors considérablement augmenté. Mais le plus important est que cette décision ait été prise, c'est une très bonne nouvelle », commente la directrice de GAIA, Ann De Greef. GAIA espère que la décision prise par la capitale serve d'exemple à d'autres villes qui font face à des nuisances liées aux pigeons.