GAIA manifeste devant le magasin Max Mara de Bruxelles pour demander à la marque d’abandonner la fourrure

Les ravages de la production de fourrure

L'industrie de la fourrure est responsable chaque année de la mort de millions d'animaux à travers le monde. La vaste majorité d'entre eux sont élevés dans des cages grillagées avant d'être gazés ou électrocutés par voie anale.

Les autres animaux utilisés pour cette production sont capturés à l'état sauvage. Chaque année, nombre de fouines, de castors, de lynx, de coyotes et de loups agonisent dans les pièges posés par les trappeurs. Certains finissent même par ronger leur propre membre dans une tentative désespérée de s'échapper.

Au-delà de la cruauté envers les animaux, la production de fourrure est également néfaste pour l'environnement. Les élevages et les tanneries génèrent d'importants déchets et déversent des produits toxiques dans les sols et les cours d'eau, entraînant une dégradation écologique importante.

Enfin, les pièges utilisés pour capturer les animaux sauvages sont souvent non sélectifs. Ils mutilent et tuent aussi bien des animaux appartenant à des espèces menacées que des animaux domestiques.

Une campagne mondiale avec des actions locales

La campagne visant Max Mara pourrait devenir la plus importante campagne contre la vente de fourrure jamais réalisée. En lançant une campagne locale par le biais de ses propres canaux, GAIA a déjà réussi à convaincre plus de 1 000 personnes d’envoyer des courriers électroniques aux sièges de la marque, situés à Milan et à New York. Sa campagne sur les réseaux sociaux a également suscité de nombreuses réactions de la part des consommateurs.