Des nouvelles images accablantes qui documentent les terribles souffrances des chevaux abattus en Argentine pour l'exportation de leur viande vers l'Europe. Ces images montrent des chevaux gravement maltraités, privés de nourriture et d'eau, et soumis à des conditions de transport et d'abattage extrêmement cruelles.
Depuis plus d'une décennie, GAIA, Animal Welfare Foundation (AWF), Welfarm, Eurogroup for Animals et le Tierschutzbund Zürich (TSB), dénoncent ces pratiques inhumaines. Pourtant, malgré de nombreuses promesses d'amélioration, la situation des chevaux en Argentine et de plus largement en Amérique du Sud reste désastreuse. Ces nouveaux éléments prouvent une fois de plus que les chevaux sont victimes de graves maltraitances.
GAIA appelle à l'interdiction des importations de viande chevaline d'Argentine
Face à ces preuves accablantes, GAIA demande à l'Union européenne de prendre des mesures fermes. Depuis 2021, le Parlement européen appelle la Commission à suspendre les importations de viande chevaline en provenance d'Argentine et d'autres pays où les exigences de l'UE en matière de traçabilité et de bien-être animal ne sont pas respectées, mais aucune interdiction n’a été instaurée à ce jour. Il est plus que temps que l'Europe interdise définitivement l'importation de viande chevaline provenant de ces pays. En 2015, l'UE a déjà interdit les importations en provenance du Brésil et du Mexique. Il est crucial de poursuivre sur cette voie pour mettre fin à la cruauté infligée aux chevaux.
Un succès en Belgique, mais il faut aller plus loin
En Belgique, suite aux actions de GAIA, plus aucune grande surface ne vend de viande chevaline provenant d'Amérique du Sud. Début du mois d’octobre, Carrefour a annoncé le retrait de ces produits de ses rayons, marquant ainsi la fin de la vente de viande chevaline sud-américaine dans toutes les grandes enseignes du pays. Cette victoire est un pas important pour la protection des chevaux, mais il est désormais indispensable d’obtenir une interdiction à l’échelon européen.