GAIA EST NÉCESSAIRE POUR 7 BELGES SUR 10
L’impact social de l'organisation de défense des droits des animaux GAIA a été examiné à l’occasion de ses 30 ans d’existence.
Bruxelles, le 3 octobre 2022 - L’organisation de défense des droits des animaux souffle cette année ses 30 bougies. A cette occasion, GAIA a évalué son impact au moyen d'un sondage d'opinion réalisé en mai 2022 par la société d’études de marché IPSOS auprès d’un échantillon représentatif de 1.650 personnes.
Vous trouverez copie en annexe des résultats de cette enquête.
Cet anniversaire est aussi l’occasion pour GAIA de lancer une grande campagne de communication pour remercier ses supporters. Elle symbolise ce qui anime notre mouvement depuis toujours : les animaux sont des êtres sensibles qui doivent être considérés comme tels et la politique, la société, les humains ont le devoir de les protéger, eux qui sont sans-voix. Vous trouverez dans ce mail les photos de cette campagne d'affichage diffusée à grande échelle dans 70 villes de Belgique.
Importance du bien-être animal
Pas moins de 7 Belges sur 10 sont très préoccupés par le bien-être des animaux. Mais avec ce sondage, nous avons creusé beaucoup plus profondément. Qu’en ressort-il ?
En matière de dignité, de souffrance et de législation :
- 83 % des Belges estiment que les animaux ont droit à une vie digne
- 77 % trouvent que la souffrance animale reste un grand problème dans la société actuelle
- 74 % pensent que la législation en matière de bien-être animal pourrait être plus stricte
Sur le fait de tuer des animaux :
Les Belges qui pensent que tuer des animaux est un problème sont plus nombreux que ceux d’avis inverse. Les raisons le plus décriées sont :
- la production de vêtement pour 53 % des sondés
- le folklore et la tradition pour 52 % des sondés
- la chasse pour 48 % des sondés
Concernant la responsabilité politique :
- 81% des Belges estiment que les responsables politiques doivent prendre davantage de mesures en faveur des droits des animaux
Image de GAIA
Gaia est de loin l’organisation de défense la plus connue. 7 Belges sur 10 pensent que GAIA est nécessaire, ce qui montre l'importance de notre travail. Au cours de ces 30 années, GAIA est devenue une valeur voire une référence bien établie et de nombreuses actions et victoires de GAIA sont inscrites dans notre mémoire collective : l’interdiction de l'abattage sans étourdissement et des élevages d’animaux à fourrure, les combats contre la cruauté sur les marchés de bétail et le gavage des canards pour le foie gras,... autant d’actions qui ont construit l’image de GAIA.
Via ce lien, vous trouverez les principaux succès de GAIA.
- 48 % des Belges citent spontanément GAIA comme organisation de défense des droits des animaux alors qu’à titre de comparaison, WWF se situe à seulement 18 %
- Pour ce qui est de la notoriété assistée de GAIA, son score s’élève à 81 %.
- GAIA est considérée comme l’organisation la plus apte à lutter pour la défense des animaux et ce, par 37 % des Belges
- 60 % des Belges ont une impression très positive de GAIA
Combats de GAIA
- 74 % des Belges sont au courant de l’interdiction d’abattage sans étourdissement en Flandre et Wallonie et 76% y sont favorables
- 62 % estiment que cette interdiction est entrée en vigueur grâce à GAIA
- 78 % Belges sur 10 sont positifs à l’égard de l’interdiction des élevages d’animaux à fourrure
- 73 % sont en faveur de l’interdiction des systèmes de cages pour les animaux de ferme
- 83 % estiment qu’il faut mettre un terme à l’importation des chiots d’Europe de l’Est
- 76 % sont pour l’interdiction des systèmes de cages en batterie pour les poules pondeuses en Flandre
- 64 % trouvent qu’il faut interdire la cuisson et la découpe de homards vivants
- 62 % estiment que les animaux doivent être protégés par la Constitution
- 60 % pensent qu’il faut progressivement mettre un terme aux expérimentations animales
Michel Vandenbosch, président de GAIA : « Depuis 1992, nous essayons de faire en sorte que l'importance du bien-être animal imprègne tous les niveaux de la société : la politique, la justice, les entreprises, l'éducation, les médias, ... Nous y sommes parvenus dans une certaine mesure, mais le travail est loin d'être terminé. Au cours des 30 années d'existence de GAIA, le statut des animaux a (trop) lentement évolué dans l'esprit et le cœur des gens. Ils passent progressivement du statut d’objet vivant à individu sensible et vulnérable à part entière qui méritent d’être protégés contre tout abus de pouvoir. C'est la transition animale à laquelle œuvre GAIA jour après jour. Cette transition est pleinement lancée, mais elle est encore loin d'être achevée. »
Ann De Greef, directrice de GAIA : « En 30 ans, nous avons réalisé énormément de choses comme en témoigne une longue liste de victoires, d’avancées et de résultats. Je pense que le plus impressionnant, c’est que les gens nous font une confiance telle qu'ils nous soutiennent financièrement. Nous ne recevons pas de subsides, c’est pourquoi tout ce que nous faisons et possédons, de ma chaise de bureau à l'essence que nos éducateurs mettent dans leur voiture pour se rendre dans les écoles, est payé par un Flamand, un Wallon ou un Bruxellois. Pour me donner du courage, je pense à une phrase de Margaret Mead : « Ne doutez jamais qu'un petit groupe de citoyens engagés peuvent changer le monde. En fait, c’est toujours ainsi que le monde a changé ».