Bruxelles, le 14 juin 2023 - L'initiative citoyenne européenne (ICE) « Une Europe sans fourrure » a remis aujourd'hui à la Commission européenne 1.502.319 signatures validées. En moins de 10 mois, plus d'un million et demi de citoyens européens ont signé la proposition visant à interdire l'élevage d’animaux à fourrure et la vente de ses produits dans toute l'UE. GAIA a pris les rênes en Belgique et y a recueilli 27.753 signatures validées avec sa campagne. Avec les signatures recueillies dans les autres pays, il s'agit d'un signal fort adressé à la Commission européenne, qui est désormais obligée de mettre la question à l'ordre du jour et de prendreune initiative dans ce sens.
L'initiative citoyenne « Fur Free Europe » a été lancée en mai 2022 par Eurogroup for Animals avec le soutien de GAIA (voir la campagne sur gaia.be) et de plus de 80 autres organisations européennes.
L'ICE demande l'interdiction de l'élevage d’animaux à fourrure et de la mise sur le marché européen des produits issus de ces élevages.
Pour être entendue par la Commission européenne, une initiative citoyenne doit atteindre 1 million de signatures validées. Et c'est là que Fur Free Europe a réussi ! Dans vingt-et-un Etats membres, dont la Belgique, le nombre de signatures nécessaires a été atteint (seuil pour la Belgique : 14.805).
D'ici la fin de l'année 2023, la Commission européenne doit publier une proposition pour améliorer le bien-être animal en conformité avec les dernières avancées scientifiques. Une interdiction européenne d'élever des animaux pour leur fourrure devrait absolument figurer dans cette proposition.
Ann De Greef, directrice générale de GAIA : « En Belgique, GAIA a réussi à faire interdire l'élevage d'animaux à fourrure qui ont tous disparu. Nous sommes maintenant déterminés à travailler avec un million et demi de citoyens européens pour obtenir la même chose au niveau européen. Ce nombre record de signatures en dit long. Les Européens ne veulent plus de fourrure : ni élevage et ni commerce. Et c'est logique, car cette industrie de l'horreur défie toute imagination. La Commission européenne doit y mettre un terme le plus rapidement possible. »