GAIA considère la situation actuelle de l’élevage de poulets en Belgique totalement inadmissible et indigne de toute notion sérieuse de bien-être animal. Nous demandons à l'ensemble des chaînes de supermarchés de modifier leur cahier des charges adressé aux éleveurs, pour ne plus accepter de viande de poulets élevés dans les circonstances observées et éviter les graves souffrances infligées aux animaux. A commencer par mettre fin à la spirale à la baisse des prix pratiquée par le secteur qui, pour faire plaisir au consommateur, fait en définitive payer le prix fort aux animaux.
1 - L’offre influence la demande : Une première approche consiste à ce que la distribution prenne en charge une hausse des coûts liée à des conditions d’élevage moins intensives, en retirant de la vente la viande poulets élevés dans les pires conditions, au profit de celle provenant d’élevages offrant de meilleures conditions de vie aux poulets. Les critères correspondant au premier grade du label Meilleure Vie (Beter Leven) améliorent ainsi notablement la qualité de vie et diminuent les facteurs de souffrances.
2 - La distribution répercute les coûts liés à une production offrant de meilleures conditions de vie aux poulets, sur le prix d’achat de la viande.
3 - Ce surcoût peut également être pris en charge à la fois sur le distributeur et sur le consommateur.
4 - Soucieux du bien-être animal, le consommateur décide de s’orienter vers des alternatives plus chères, en préférant notamment des poulets issus d’élevages en plein air ou bio qui offrent aux poulets de bien meilleures conditions de vie. Les critères de la marque de certification collective française Label Rouge pourraient également servir d’exemple à l’ensemble de la production.
5 - Reste la possibilité de se détourner de la consommation de viande de poulets, au profit d’alternatives végétales toutes aussi nutritives et savoureuses.