Aujourd'hui, l'entreprise pharmaceutique Pfizer a communiqué lors d'une conférence de presse les résultats d'une étude indépendante sur l'impact environnemental de son vaccin contre l'odeur de verrat chez les porcs. Il en ressort que l'inoculation du vaccin permet de réduire de 3,6 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport à la castration. Les animaux vaccinés présentent en effet un meilleur indice de conversion alimentaire (moins de nourriture pour plus de viande) en produisant une quantité de lisier moindre.
Nous savions déjà que le vaccin contre l'odeur de verrat constitue une solution avantageuse pour les animaux comme pour les éleveurs. La hausse de l'indice de conversion chez les porcs vaccinés représente un revenu supplémentaire en terme de viande, tout en diminuant la quantité de nourriture à fournir. Par ailleurs, le vaccin permet d'épargner aux porcs la souffrance aiguë de la castration à vif. Il n'y a donc que des avantages. L'année passée, Colruyt avait déjà décidé de ne plus vendre de viande de porcs castrés pour ne proposer que de la viande d'animaux vaccinés. Malheureusement, les autres chaînes de grandes surfaces ont continué à vendre de la viande de porcs castrés sans anesthésie.
À présent, le vaccin s'avère également bénéfique pour l'environnement, et semble avoir réuni tous les arguments possibles en sa faveur. « Il n'y a plus aucune excuse pour continuer à castrer des porcelets. Les supermarchés doivent suivre l'exemple de Colruyt et se tourner vers la vaccination. Par ailleurs, les éleveurs ont également tout intérêt à mettre un terme à la castration chirurgicale des porcelets », explique la directrice de GAIA, Ann De Greef.