L'organisation de défense des droits des animaux, GAIA, a décidé de porter plainte auprès du parquet de Liège, division Huy, contre le bourreau qui a battu violemment son chat à Huy le 3 avril et qui l'a littéralement mis à mort par coups de pied. Le bourreau risque une peine de prison pouvant aller jusqu'à 15 ans et une amende pouvant aller jusqu'à 10 millions d'euros comme le prévoit le nouveau Code Wallon du Bien-Etre animal. "Battre un animal sans défense à tel point qu’il meure de ses blessures ... c'est un acte cruel d’un lâche qui ne semble pas avoir la moindre forme d'empathie", a déclaré Michel Vandenbosch, président de GAIA. "Nous ne pouvons pas laisser cela impuni!"
Hier à Huy, un homme a violemment tué son chat à coups de pied. Après avoir été projeté à coup de pieds plusieurs mètres devant la porte de la maison, l'animal sans défense est encore parvenu à se réfugier sous une voiture. Le chat y est décédé quelques instants plus tard. «De telles atrocités ne peuvent et ne doivent pas se produire en toute impunité. C'est pourquoi nous avons décidé de porter plainte." Normalement, l'organisation de défense des droits des animaux, GAIA, n'intervient pas dans les cas individuels de maltraitance animale. "Mais maintenant qu'en Wallonie, grâce au code Wallon, des sanctions plus sévères s'appliquent en cas de maltraitance envers les animaux, nous voulons faire de ce cas un exemple", explique Michel Vandenbosch.
Cruauté écoeurante
"On pourrait penser que la cruauté envers les animaux n’a plus sa place dans notre société", poursuit Michel Vandenbosch. Hier à Huy, l'inverse a malheureusement encore été prouvé. Je ne peux m'imaginer que le parquet prenne cette affaire à la légère. Il est dans l'intérêt de notre société que l'auteur de cette cruauté écoeurante n'échappe pas à sa punition."