GAIA réagit : « Bon début et objectif prioritaire atteint vers une recherche sans animaux, mais il reste beaucoup à faire »
A partir du 1er janvier 2020, les tests sur les chiens, les chats et les primates seront interdits en Région de Bruxelles-Capitale. Avec cette décision, GAIA voit l'un de ses objectifs prioritaires pour cette législature réalisé. « C'est un début prometteur vers une recherche sans animaux », déclare le président de GAIA, Michel Vandenbosch. Et d’ajouter : « Le gouvernement bruxellois montre une volonté claire de réduire l'utilisation d'animaux de laboratoire. Moins 20% (pour la recherche appliquée) c’est bien mais cela reste en dessous de l’objectif initial de réduction de 30% le nombre total de tests réalisés sur des animaux dans la région », nuance-t-il.
En plus de l'interdiction des tests sur les chiens, les chats et les primates, les tests de sécurité et de formation (16% du total des tests effectués) seront interdits dès le 1er janvier 2025. C’est également à cette échéance que le Gouvernement bruxellois a annoncé vouloir réduire de 20% le nombre d’expérimentations animales pour la recherche appliquée (11% des tests). « La promesse initiale du Gouvernement était de réduire le nombre total d'animaux utilisés en laboratoire de 30%. Il reste donc beaucoup à faire avant d’arriver à une recherche libre d’expérimentation animale », explique Michel Vandenbosch.