GAIA regrette vivement que le ministre de l'Agriculture et des Indépendants, David Clarinval (MR) et le SPF Économie aient créé encore plus de confusion durant cette période déjà très incertaine par ses gaffes de communication. Le ministre de l'économie Pierre-Yves Dermagne (PS) reçoit, lui aussi, une sérieuse claque. "Au cours du week-end, le SPF Économie et le ministre des Indépendants nous ont informés que les salons de toilettage resteraient ouverts", explique la directrice de GAIA, Ann De Greef. "Nous avons eu beaucoup de toiletteurs inquiets en ligne, à qui nous avons dit qu'ils pouvaient rester ouverts sous certaines conditions que le SPF Économie et le Ministre des Indépendants nous avaient clairement indiquées. Le ministre de l'Économie décident aujourd'hui finalement de les fermer quand même. Selon eux, il ne s'agit pas de services de soins.
Pas de frivolité
Depuis la semaine dernière, GAIA demande au gouvernement fédéral, dans l'intérêt du bien-être des animaux, de maintenir les salons de toilettage ouverts. "En mars, il y a eu exactement la même discussion", note Ann De Greef. "Ce n'est pas non plus vraiment une frivolité esthétique, mais souvent un traitement nécessaire, car sans soins appropriés, les animaux sont confrontés à de nombreux problèmes souvent douloureux : des poils emmêlés qui peuvent parfois être douloureux, des ongles incarnés, de la pyodermite, des points noirs, et autres affections cutanées, saleté dans les yeux et les oreilles avec des inflammations potentiellement douloureuses, ... . .”
Le week-end dernier, une bonne nouvelle arrivait : le ministre fédéral des Indépendants et le SPF Economie ont tous deux dit à GAIA de ne pas fermer les portes. "Et puis apparemment, ils ont changé d'avis cet après-midi sur ordre du ministre Dermagne.
Et cela après que nous ayons déjà communiqué aux toiletteurs, qui nous ont contactés, qu'ils étaient autorisés à rester ouverts, à condition que les gens n'entrent pas dans le salon du toiletteur et ne donnent pas leur animal à la porte au toiletteur ou toiletteuse". "Non seulement ils jouent avec les pieds des toiletteurs ici, mais cette décision est également préjudiciable au bien-être des animaux", conclut Ann De Greef. "En bref, quelle cacophonie !"