La liste des marques et des magasins qui ne vendent pas de fourrure s’allonge de jour en jour. Récemment, e5 mode et Paprika ont rejoint l’initiative « Commerce sans fourrure » (Fur Free Retailer Program). « Les consommateurs ne veulent plus soutenir la souffrance des animaux, déclare la directrice de GAIA, Ann De Greef. Les marques de vêtements le ressentent de plus en plus et décident de se passer de fourrure ».
GAIA est le représentant belge de la Fur Free Alliance, une coalition internationale de plus de 40 organisations de défense des droits des animaux qui œuvrent pour un monde sans fourrure. Ensemble, ces organisations agissent auprès des grandes marques pour les convaincre de ne plus vendre de fourrure d’animaux et de souscrire au programme « Commerce sans fourrure » (Fur Free Retailer Program). Récemment, GAIA a pu convaincre les chaînes de magasins e5 mode et le Paprika de rejoindre le mouvement.
Non à la fourrure
« e5 porte beaucoup d’intérêt à la mode et au commerce durable, mais aussi au bien-être des animaux. C’est pourquoi nous disons ‘non’ à la fourrure et nous signons la charte ‘Commerce sans fourrure’ », déclare Olivia Devuyst, Marketing Manager d’e5 mode. Même engagement auprès de l’enseigne Paprika : « Paprika s’est engagé depuis des années contre la fourrure et nous faisons bien plus que cela. Chez nous, aucune doudoune n’a de plumes d’oie, nous n’utilisons pas d’angora pour nos pulls et nous favorisons les matières bio, écoresponsables et recyclées. Le bien-être humain et animal font partie de nos valeurs », confie Fabienne Bulteel, co-fondatrice de Paprika.
Les animaux élevés pour leur fourrure vivent une vie de misère. Enfermés dans des cages exiguës où – à force de vouloir s’échapper – ils se mutilent, ces animaux sont gazés à la fin de leur vie (visons) ou électrocutés par voie anale (renards). En outre, l’élevage des animaux pour leur fourrure est très inefficace et polluant pour l’environnement. « C’est une raison suffisante pour bannir la fourrure une bonne fois pour toutes et la reléguer au passé, déclare Ann De Greef. Il n’y a plus de soutien public. Précisément, parce que pour la grande majorité des consommateurs, la fourrure est synonyme de souffrances atroces pour les animaux. De plus, la plupart des gens trouvent inacceptable et irresponsable que des animaux soient tués pour fabriquer des manteaux et des accessoires à partir de leur fourrure. »
La liste complète des commerces sans fourrure peut être consultée sur l’appli GAIA et sur le site www.commercessansfourrure.be.