Le président de GAIA, Michel Vandenbosch, salue la décision du parquet d'Ypres d'avoir engagé des poursuites à l'encontre de l'exploitant de l'abattoir de Tielt pour diverses infractions constatées par l'Inspection flamande du bien-être animal et l'AFSCA (animaux maltraités, hygiène, etc.). GAIA a porté plainte au pénal, aux côtés des associations Animal Rights et Chaîne bleue mondiale. Lorsque l'affaire sera traitée au tribunal le 25 février 2019, les trois associations de défense des droits des animaux se porteront parties civiles.
La loi sur le bien-être animal n'est pas un chiffon de papier
Le 26 avril 2017, GAIA avait porté plainte aux côtés de l'association Animal Rights qui avait diffusé les images bouleversantes montrant le traitement effroyable et dégradant de porcs dans l'abattoir en question. La Chaîne bleue mondiale s'était jointe à la plainte un peu plus tard. « Les atrocités poursuivies ne peuvent pas rester impunies », souligne Michel Vandenbosch. « La loi sur le bien-être animal n'est pas un chiffon de papier. Apparemment, le parquet partage notre avis. Il est donc juste que le responsable de l'abattoir de Tielt doive répondre, devant le tribunal, des faits qui se sont produits dans son entreprise. »
Partie civile
Au procès, GAIA se portera partie civile, aux côtés des associations Animal Rights et Chaîne bleue mondiale. Michel Vandenbosch : « Nous intervenons au nom de nos dizaines de milliers de membres. Parce que nous représentons les victimes des cruautés humaines : nos protégés, les animaux sans voix ! »
L'exploitant poursuivi risque une peine maximale de 6 mois de prison et une amende de 16.000 euros.