« Une première en Belgique porteuse d’espoir pour les dizaines de milliers d’animaux qui souffrent dans les laboratoires de la région bruxelloise »
Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé hier une note de la Secrétaire d’Etat au Bien-être animal, Bianca Debaets, visant à réduire de 30% l’expérimentation animale dans la région d’ici à 2025 et même plus au delà. « Nous remercions la Secrétaire d’Etat pour ce signal fort et engagé, aux autres régions et au delà, en vue de mettre en œuvre une politique ambitieuse en faveur de méthodes substitutives aux tests sur animaux », se réjouit Ann De Greef, directrice de GAIA. Qui ajoute : « Fixer des objectifs concrets en vue de réduire l'expérimentation animale est une demande que nous formulons de longue date. Et pour la première fois nous observons une volonté réelle de développer une politique digne de ce nom en vue de réduire de manière substantielle les tests sur animaux. C’est une excellente nouvelle porteuse d’espoir pour les plus de 90.000 animaux qui souffrent chaque année dans les laboratoires de la région. »
Dans la note du cabinet de Bianca Debaets, GAIA constate également avec satisfaction que le Gouvernement bruxellois a cherché vouloir s’inspirer du modèle des Pays-Bas, où le souhait de devenir leader mondial de la recherche sans expérimentation animale a été clairement émis. La note mentionne en outre qu’une concertation est actuellement organisée avec la Wallonie et la Flandre, pour la création d’un Centre belge des méthodes alternatives à l’expérimentation animale, tel que stipulé dans la loi du 9 juin 2009. Et ce en vue de stimuler la recherche, le développement et la validation notamment par l’intermédiaire de tests de fiabilité et d’utilité, des méthodes alternatives à l’expérimentation animale.
Avant la mise en exécution de ce plan, qui sera inscrite dans une ordonnance dans les mois à venir, la Région bruxelloise prévoit de mener une concertation avec différents partenaires, dont la Commission de l’expérimentation animale, le Conseil de politique scientifique, le secteur académique, scientifique et l’industrie, ainsi que le Conseil bruxellois du Bien-être animal, dont GAIA en est l’un des représentants. « Nous nous tenons évidemment prêts à participer de manière constructive aux concertations à venir, et espérons que tous les acteurs impliqués auront la volonté réelle d’atteindre ces objectifs », conclut la directrice de GAIA.