L'organisation de défense des animaux GAIA considère comme inacceptable le point relatif au bien-être animal dans la note de clarification émise par le clarificateur royal Bart De Wever. En effet, celui-ci propose de transférer cette compétence fédérale aux Régions, sous celle de l'agriculture. GAIA demande à tous les partis politiques de refuser cette proposition (note de clarification, p. 30, chapitre sur les transferts de compétences). « C'est non seulement une mauvaise idée de faire du bien-être animal une compétence régionale, mais il est encore pire de placer à nouveau cette matière sous la tutelle de l'agriculture ; il s'agirait d'un retour certain dans cette situation de moyen âge politique, antérieure à 1999, lorsque le bien-être animal se voyait systématiquement écrasé sous le poids des intérêts économiques (agricoles) », s'indigne le président de GAIA, Michel Vandenbosch. « Cela est inacceptable pour quiconque défend le bien-être animal. » GAIA demande avec insistance à Bart De Wever de revoir ce point.
Une catastrophe pour le bien-être animal
GAIA remarque qu'en tant qu'informateur, Bart De Wever a reçu le secteur agricole (mais aucun représentant du mouvement pour la protection des animaux), et se demande si derrière la proposition du clarificateur ne se cache pas une manœuvre visant à faire repasser toutes les questions relatives au bien-être animal sous la tutelle et le pouvoir du secteur agricole. Selon Michel Vandenbosch, « Cette proposition est une catastrophe pour le bien-être animal. »
Depuis que le bien-être animal fut soustrait en 1999 du secteur agricole, des avancées ont été possibles !
Depuis 1999, le bien-être animal est une compétence du ministre fédéral pour la santé publique. Elle avait ainsi échappé à la mainmise oppressante des intérêts agricoles et économiques. C'était justement grâce au fait que la politique de bien-être animal n'était plus une compétence du ministre de l'agriculture et que le ministre de la santé publique n'est pas lié au secteur agricole que des avancées ont pu êtres faites dans de nombreux dossiers.