A l’occasion de la Journée Mondiale des Animaux dans les Laboratoires, GAIA appelle les gouvernements flamand et wallon à prendre exemple sur la région bruxelloise et à réduire le nombre d’animaux utilisés de 30% dans chaque région. "Cela représente une diminution de 5% par an", selon le président de GAIA Michel Vandenbosch. "Avec la bonne volonté cela doit être réalisable".
Priorité: la réduction progressive des tests douloureux
La priorité doit être mise sur la réduction progressive des expériences douloureuses. Notre pays fait partie, selon les statistiques européennes les plus récentes, des cinq pays membres exerçant le plus grand pourcentage de tests douloureux. GAIA dénonce aussi une information souvent rudimentaire et incomplète concernant le degré de douleur infligée aux animaux.
Taxe par animal utilisé
Le domaine de la toxicologie (tests de toxicité visant l'innocuité de toutes sortes de substances) offre des perspectives dans le sens d'une diminution significative du nombre d’animaux utilisés. Mais afin d’y parvenir, le politique doit donner l’impulsion nécessaire. Le projet Replace, poussé par le ministre flamand du bien-être animal, constitue un pas dans la bonne direction, mais GAIA plaide aussi pour une stratégie "hors des sentiers battus”, comme la mise en place d’une taxe prélevée pour chaque animal utilisé qui servirait à financer un fonds pour des méthodes alternatives, ou un quota. GAIA est favorable à une concertation à ce sujet avec tous les partenaires impliqués.