La dernière édition s'est déroulée sans heurts. Michel Vandenbosch: "Willy Naessens, l'organisateur, a respecté tous ses engagements". Les jeux taurins organisés dimanche dernier à Elsegem (Wortegem-Petegem) se sont déroulés dans le respect des engagements conclus entre GAIA et l'organisateur, Willy Naessens, en matière de bien-être des animaux. C'est ce qu'ont pu constater les observateurs de GAIA présents sur place. Willy Naessens avait également promis à GAIA que cette édition des jeux taurins serait la dernière et l'a annoncé au public dimanche dernier. Naessens a admis avoir déjà promis il y a quelques années de ne plus organiser de spectacles de ce type, mais avoir oublié sa promesse. "Or, chose promise, chose due et, dans mon cas, doublement due", a franchement reconnu Naessens.
Michel Vandenbosch, président de GAIA, et Willy Naessens avaient convenu de conditions strictes pour le déroulement des jeux. Tout participant donnant des coups de pied, frappant un animal serait immédiatement exclu. Les participants avaient l'interdiction formelle de tirer ou retenir les animaux par la queue, la tête, les poils ou les pattes. L'usage de l'aiguillon électrique était proscrit. Toute infraction au règlement entraînerait l'exclusion des participants ou l'arrêt de la compétition. Des vétérinaires veillaient à l'absence de mauvais traitements, et de l'eau était à la disposition des animaux.
Davy De Groote, de GAIA: "Les accords que nous avions convenus au préalable avec l'organisateur ont été respectés. Quand j'ai demandé que l'événement prenne fin parce qu'un taureau présentait des signes manifestes de grande fatigue, l'organisateur a accédé à ma requête."
Les participants aux 'jeux taurins' doivent tenter d'attraper une cocarde placée sur la tête d'un taureau dans une sorte d'arène. Cela peut sembler inoffensif, mais, dans la pratique, ce jeu donne souvent lieu à des comportements inadéquats des participants à l'égard des animaux. En outre, les bovins (des vaches camarguaises du Sud de la France) réagissent parfois avec agressivité, faisant courir un risque aux participants.
"En dehors de l'événement, les animaux sont enfermés dans les camions qui les ont transportés du Sud de la France (Camargue) vers notre pays. Une raison de plus de ne plus organiser ce spectacle " déclare Michel Vandenbosch, président de GAIA, qui, dans tous les cas, se réjouit de l'attitude constructive de Willy Naessens.