« Une démarche prometteuse bien que les résultats des audits et l’analyse des enregistrements vidéo devraient pouvoir être discutés au sein du Conseil du Bien-être animal »
« Une démarche prometteuse » : voilà comment le président de GAIA, Michel Vandenbosch, a réagi suite à l’annonce d’une charte pour améliorer le bien-être animal dans les abattoirs en Wallonie. Les mesures annoncées telles que l’installation de caméras à des endroits stratégiques, le renforcement de la fonction du Responsable du Bien-être animal, les qualifications et la formation amplifiée en matière de bien-être animal des personnes qui entrent en contact avec les animaux vivants, ainsi que les audits, ne sont pas les seules avancées. Pour GAIA, c’est surtout le caractère obligatoire de ces mesures prévues par le Ministre Di Antonio, ainsi que les sanctions (peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 3 ans et 1.000.000 euros d’amende) selon la gravité de l’infraction à la future législation, qui reflètent la volonté du Ministre à ne pas prendre à la légère le Bien-être animaux des animaux destinés à l’abattage.
Transparence
Le dernier élément crucial pour GAIA concerne la transparence. L’organisation de défense des animaux propose que le rapport des résultats des audits et des analyses des enregistrements vidéos soient communiqués au Conseil du Bien-être animal, dont font partie, entre autres, GAIA et des associations d’éleveurs. Cela permettra au Conseil du Bien-être animal de suggérer des améliorations. GAIA espère que le Ministre du Bien-être animal répondra positivement à cette proposition.
Eviter les dérives
Il s’agit pour GAIA d’une charte qui peut renforcer d'éviter le risque de dérives comme celles constatées ces derniers mois dans plusieurs abattoirs belges et au delà de nos frontières. Sans pour autant rendre le sort de ces animaux plus enviable, notamment au vu des cadences et du nombre d’animaux abattus, qui cela dit s’effectuent dans des proportions nettement moindres dans la Région en comparaison avec la Flandre.