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Cochons
6 Octobre 2022

Déclaration de Montréal sur l’exploitation animale : "une pratique injuste et moralement indéfendable."

Pour la Journée Mondiale des Animaux du 4/10/2022, une étape supplémentaire pour le mouvement des droits des animaux. Les penseurs universels de l’éthique se sont entendus…

A l‘initiative des chercheurs du Centre de Recherche en Éthique de Montréal, plus de 400 chercheurs universitaires en philosophie morale et politique du monde entier (plus de 39 pays) ont mis en commun leurs réflexions : « Nous condamnons l’ensemble des pratiques qui supposent de traiter les animaux comme des choses ou des marchandises. »

Basée sur leurs réflexions issues de leurs travaux respectifs, notamment en éthologie et neurobiologie, la déclaration stipule que les animaux ressentent plaisir, douleur et émotions, et qu'il y a lieu de changer nos relations avec eux.

Des violences et dommages non nécessaires leurs sont infligés en raison de la position de pouvoir de l’homme et donc de sa capacité à leur faire du bien ou du mal…

Pourtant ceux-ci pourraient être évités…

Les animaux sont des sujets conscients et nos comportements affectent leur bien-être.

« Lorsque nous blessons un chien ou un cochon, lorsque nous maintenons en captivité un poulet ou un saumon, lorsque nous tuons un veau pour sa chair ou un vison pour sa peau, nous contrevenons gravement à ses intérêts les plus fondamentaux. »

Il faut cesser de voir les animaux comme de simples ressources à notre disposition. Des alternatives existent pour stopper ou limiter notre consommation animale.

« D’un point de vue politique et institutionnel, il est possible de cesser de voir les animaux comme de simples ressources à notre disposition. »

Même s’il existe des différences cognitives entre les hommes et les animaux, la déclaration explique que les intérêts des plus intelligents n’importent pas davantage que de ceux qui le sont moins. Il s’agit d’une position moralement indéfendable.

« Toute chose égale par ailleurs, l’appartenance à un groupe biologique (qu’il soit délimité par l’espèce, la couleur de peau ou le sexe) ne peut justifier des inégalités de considération ou de traitement. »

Il faut œuvrer à la disparition de l’exploitation animale par la fermeture des abattoirs, l’interdiction de la pêche et le développement d’une agriculture végétale notamment.

Les chercheurs ne se font pas d’illusions, conscients qu’un tel projet prend du temps et demande de renoncer à des habitudes ancrées. Mais il s’agit là de la finalité juste vers laquelle se tourner pour les non-humains que sont les animaux.

Lisez la déclaration complète ici : https://greea.ca/declaration-de-montreal-sur-lexploitation-animale/

Liste de tous les signataires : https://greea.ca/en/list-of-signatories/

Tout chercheur/chercheuse en philosophie morale ou politique est le bienvenu(e) pour signer la déclaration :

Lien : https://framaforms.org/declaration-de-montreal-sur-lexploitation-animale-1641637156