La Région bruxelloise, à l’initiative du ministre Bernard Clerfayt (DéFI), en charge du Bien-être animal, va accentuer les interdictions concernant les carrousels à poneys. L’interdiction était d’application depuis le 1er janvier 2019, mais cette législation souffrait de plusieurs faiblesses ayant mené à quelques exactions. Pour le président de GAIA, Michel Vandenbosch, la nouvelle a évidemment de quoi réjouir : «La Région de Bruxelles-Capitale va enfin interdire ces ‘attractions’ d’un autre temps. Pas seulement pendant les kermesses, mais aussi sur les marchés, les brocantes, etc. C’est une excellente nouvelle, d’autant plus que cette décision concrétise un souhait de longue date des associations de défense des animaux et du public.»
Depuis le 1er janvier 2019, la Région bruxelloise interdisait l'utilisation des poneys pendant les kermesses. Si cette législation avait notamment permis de mettre fin aux nombreux carrousels utilisant les poneys et les chevaux, elle ne visait que les fêtes foraines, si bien qu'il est encore possible de trouver un carrousel à poneys sur des marchés, des brocantes ou tout autre endroit assimilé. Un non-sens en terme de bien-être qu'il fallait absolument corriger.
Le nouveau projet d'ordonnance étend cette interdiction aux ânes, mulets, bardots et autres équidés. Il interdit aussi l'utilisation de ces animaux sur les marchés, les brocantes et autres endroits assimilés, en plus des fêtes foraines.
Un signal fort
«Cette clarification était nécessaire, car ces animaux étaient encore utilisés pour des promenades ou à l'occasion de brocantes, braderies, marchés, etc. Souvent obligés de tourner en rond sans cesse dans un environnement bruyant. GAIA a toujours été clair sur ce point et sur notre objectif final, à savoir qu’une interdiction reste la meilleure solution pour ces animaux». Et de conclure : «Même si le projet d'ordonnance doit encore être approuvé par le Parlement, c'est un signal fort qui place la Région de Bruxelles-Capitale aux avant-postes du respect du bien-être animal. GAIA invite vivement le Ministre flamand du bien-être animal, Ben Weyts (N-VA), à suivre l’initiative de Monsieur Clerfayt, comme le mentionne l’accord gouvernemental flamand.»