GAIA félicite la Région bruxelloise pour l'adoption en première lecture de nouvelles mesures visant à lutter contre le commerce de chiots malades, sur l'initiative de la Secrétaire bruxelloise au bien-être animal, Bianca Debaets (CD&V). « Grâce à ces mesures, les chiots et les acheteurs sont davantage protégés contre les pratiques abusives de certains éleveurs », se réjouit Michel Vandenbosch, le président de GAIA.
Les chiots et les chatons vendus doivent résider dans le même établissement que leur mère, ce qui permet de lutter contre les importations de chiots depuis l'Europe de l'Est, qui se passent dans de mauvaises conditions, et de favoriser l'élevage d'animaux en bonne santé et correctement socialisés. Cette mesure est également dans l'intérêt des acheteurs, qui sont trop souvent les victimes d'escroqueries par des animaleries qui vendent des chiots malades.
Chiots malades
Autre mesure cruciale contre l'élevage intensif de chiens : la durée de la période de quarantaine est doublée pour les chiens importés de l'étranger ; elle passe de 5 à 10 jours. Cette mesure empêche la vente de chiots malades venus de l'étranger, qui sont mis trop tôt à la vente.
Par ailleurs, l'âge minimum pour la commercialisation de chatons passe de sept à treize semaines. « Cet âge de treize semaines n'a pas été choisi au hasard, mais se base sur les connaissances scientifiques. »
En bref : pour GAIA, ces nouvelles mesures amènent une protection supplémentaire aux animaux et aux acheteurs, qui ont le droit de se procurer un animal en bonne santé et correctement socialisé.