GAIA insiste auprès de la compagnie aérienne Brussels Airlines pour qu'ils cessent le transport de poussins. L'organisation de défense des animaux souhaite également que Ben Weyts (N-VA), le ministre flamand du Bien-être animal, force la main à la compagnie aérienne si cela s'avère nécessaire.
La demande de GAIA fait suite au gazage de 20.000 poussins sur le tarmac de Brussels Airport après qu'un pilote a refusé de transporter les oisillons, visiblement en raison de l'odeur qui s'en dégageait. Une partie des animaux étaient probablement déjà morts d'étouffement.
« Destruction »
Samedi matin, un avion de Brussels Airlines devait décoller avec 20.000 poussins à son bord, direction Kinshasa (Congo). Mais le vol a été annulé et le conteneur rempli de poussins est resté au sol. Le lendemain, l'avion a fini par décoller mais sans les oisillons, avec les conséquences que l'on connaît. « Ce n'est pas la première fois que des milliers d'animaux sont les victimes d'une annulation de vol et sont finalement "détruits" comme de vulgaires objets, parfois avec une grande cruauté », explique Michel Vandenbosch, le président de GAIA. « Et je crains que ce ne soit pas la dernière fois. J'espère que Brussels Airlines ne va pas appliquer une politique de l'autruche, ni se laver les mains ou rejeter toute responsabilité. »
Indifférence
« Si Brussels Airlines ne se décide pas à réagir sur cette affaire tragique, ce sera la preuve d'une grande indifférence, et je demande à Ben Weyts, le ministre flamand du Bien-être animal, de convaincre la compagnie aérienne », conclut Michel Vandenbosch.