Les députés tchèques ont adopté ce matin à une large majorité, une proposition de loi interdisant les élevages à fourrure dans le pays à compter du 31 janvier 2019. 20 000 visons et renards, dans les neuf fermes à fourrure que compte le pays, sont élevés et tués chaque année en Tchéquie pour leur fourrure. Le texte devra encore passer par le Sénat et être signé par le Président pour qu’il devienne loi.
Autre nouvelle réjouissante : le gouvernement allemand a décidé il y a quelques jours de rendre plus strictes les normes relatives à l’élevage d’animaux à fourrure. Les normes adoptées sont tellement strictes que cette mesure signifie probablement la fin prochaine des six élevages encore actifs dans le pays. Il deviendra en effet impossible pour les élevages de rester viable économiquement tout en effectuant ces mises aux normes nécessaires. La nouvelle loi prévoit en outre une période d’adaptation de cinq ans.
En Belgique, la Wallonie et la Région bruxelloise ont officiellement interdit les élevages à fourrure. Seule la Flandre possède à ce jour des élevages actifs, 17 au total à ce jour. Le Ministre flamand du bien-être animal, Ben Weyts, a cependant annoncé en Commission environnement du Parlement flamand la semaine dernière, qu’un projet de loi interdisant ces élevages était actuellement à l’étude.
Les autres pays européens ayant formellement interdit l’élevage d’animaux pour la fourrure sont le Royaume-Uni, l’Autriche, les Pays-Bas, la Slovénie, la Bosnie Herzégovine, la Serbie et la Macédoine.
GAIA oeuvre à mettre un terme à l'élevage d'animaux pour leur fourrure en Belgique, et agit en tant que membre de la Fur Free Alliance pour combattre l'industrie de la fourrure dans le monde.