Des enquêtes comme l'Eurobaromètre montrent qu'une majorité de citoyens européens estiment que le bien-être des animaux doit être amélioré grâce à une législation stricte ainsi qu’à son application rigoureuse. Pourtant, ce sujet est encore trop souvent considéré comme marginal au niveau institutionnel.
Une nouvelle enquête réalisée par la société Ipsos révèle que pour la plupart des Européens, ces améliorations doivent être obtenues par l'inscription explicite du Bien-être animal dans le titre du poste du commissaire européen compétent.
La Commission 2019-2024 a fait preuve d’un engagement plus concret en matière de bien-être animal que ses prédécesseurs, mais n’a attribué cette responsabilité qu’à une seule unité de la DG SANTÉ (direction G - préparation aux crises dans les domaines alimentaire, animal et végétal). Il en résulte un manque de clarté quant aux rôles, à la responsabilité et aux ressources nécessaires pour permettre, d’une part, l'application de la législation actuelle et, d’autre part, l'introduction d’une nouvelle législation.