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L'association de défense des animaux GAIA a organisé cet après-midi un happening devant le Parlement wallon en témoignage de reconnaissance de l'action des députés et du gouvernement préconisant l'interdiction des élevages d'animaux à fourrure en Wallonie. Une délégation de GAIA a remis au Ministre du Bien-être animal Carlo Di Antonio, initiateur de ce décret, un vison en chocolat grandeur nature fait sur mesure tout spécialement pour l'occasion. L'association avait aussi amené des chocolats à l'image de visons pour les députés présents.
Une enquête IPSOS menée en 2012 à la demande de GAIA a révélé que près de 9 Belges sur 10 (88% des Wallons) se déclarent en faveur d'une interdiction légale des élevages d'animaux pour leur fourrure, estimant qu'il n'est pas justifié de tuer des animaux pour leur fourrure. Cette initiative répond donc à une attente forte des citoyens en matière de protection et de bien-être animal.
« Le projet de décret, soumis ce jour au vote en séance plénière, a été adopté à l'unanimité lors de la commission environnement le 5 janvier dernier et nous sommes très confiants que celui-ci devrait faire encore une fois aujourd'hui l'objet d'un très large consensus parmi les députés wallons,» a déclaré Michel Vandenbosch, président de GAIA.
« C'est une étape décisive vers une interdiction totale des élevages d'animaux à fourrure en Belgique, où plus de 150.000 visons continuent à être détenus dans des conditions déplorables et abattus rien que pour leur fourrure. Ces derniers sont maintenus dans des cages étriquées de 30x80x30cm où de nombreux animaux montrent des signes de névrose liée à l'enfermement se traduisant par des gestes répétitifs, des comportements agressifs ou de l'automutilation, » a t-il ajouté.
La totalité de ces installations, 17 au total à ce jour, se situe en Flandre. Le ministre du bien-être animal de la Flandre, M. Ben Weyts a cependant décidé de ne plus autoriser l'installation de nouveaux élevages, ni quelque agrandissement que ce soit. GAIA invite vivement la Flandre à suivre le bon exemple de la Wallonie et de Bruxelles, récemment lancée dans le même processus législatif, afin d'interdire les élevages existants.