Cette semaine, l'édition 2015 de l'événement de courses hippiques de Waregem (Waregem Koerse) a coûté la vie à une jument de 5 ans, Anata. Victime d'une grave blessure, le cheval a été euthanasié sur décision des vétérinaires sur place. Selon Michel Vandenbosch, le président de GAIA, la situation est claire : « Si les organisateurs ne peuvent garantir que tous les chevaux passent la ligne d'arrivée en vie, se pose alors la question de la légitimité de ces courses d'obstacles. »
En piste lors du Prix Baron Casier, soit la toute dernière course d'obstacles à Waregem Koerse, la jument française Anata a été victime d'une blessure fatale à hauteur de la jambe. L'adrénaline lui a sans doute permis de parcourir les dernières foulées, mais le traumatisme a stoppé le cheval peu avant la ligne d'arrivée. La cause précise de l'accident n'est pas encore connue. Après la course, les vétérinaires présents sur l'hippodrome ont directement décidé d'euthanasier Anata.
Pour Michel Vandenbosch, cette souffrance animale est difficile à digérer : « On peut difficilement accepter qu'un cheval perde la vie en moyenne une édition de Waregem Koerse sur deux. Malgré tous les changements et améliorations apportés aux obstacles grâces aux pressions de GAIA, je constate que l'événement est toujours synonyme de danger mortel pour les chevaux. Si les organisateurs ne peuvent garantir que tous les chevaux passent la ligne d'arrivée en vie, peut-on encore permettre la tenue de ces courses ? »
GAIA réclame une concertation rapide avec le comité d'organisation de Waregem Koerse, pour examiner la suite des procédures. Une chose est certaine : les critères de sélection doivent absolument être rendus plus stricts.