Le texte a été approuvé en 1ère lecture ce 17/06/2022. La Wallonie devrait être la première région de Belgique à interdire l’utilisation des colliers électriques, mais aussi d’autres accessoires ayant un impact négatif sur le bien-être animal.
Le Gouvernement wallon vient d’annoncer aujourd’hui le passage en première lecture d’un nouvel Arrêté du Gouvernement wallon portant sur l’interdiction ou la restriction de l'utilisation d'accessoires ou de produits causant aux animaux des douleurs, des souffrances ou des lésions évitables. Les associations de défense des animaux GAIA, l’UWPA et la FéFRACAF félicitent la Wallonie pour ce texte. Elles estiment que ce projet constitue une avancée nécessaire, cohérente et positive en matière de Bien-être animal.
Interdiction d’autres accessoires coercitifs
Ce projet d’arrêté interdit l’utilisation de colliers électriques mais également d’autres accessoires coercitifs comme les colliers étrangleurs, à pointes mais aussi la détention de poissons dans un aquarium rond (bocal) et impose pour tout aquarium une contenance minimale de dix litres.
« Même si la Wallonie aurait pu aller plus loin en légiférant également sur l’interdiction explicite de la commercialisation et de la publicité de ces accessoires, le texte en l’état est positif pour le Bien-être animal », déclare Sébastien de Jonge, Président de l’UWPA – Union Wallonne pour la Protection Animale.
Une seule dérogation possible
Le texte prévoit une seule dérogation pour l’utilisation de colliers électriques et étrangleurs, accordée aux chiens d’utilité de la Sécurité civile, de la Police fédérale et locale, de la Défense et des Douanes.
Les associations de protection animale estiment que la Wallonie devrait suppléer à cette dérogation une limitation dans le temps, avec par exemple une échéance à 2030.
« Compte tenu des effets néfastes de ces colliers sur le bien-être des animaux et de l’existence d’alternatives efficaces et moins risquées, la Wallonie aurait pu aller plus loin et ne pas faire d’exception » - Michel Vandenbosch, Président de l’association GAIA.
Tous les autres détenteurs, quel que soit le domaine (sportif, éducation, particulier…) seront soumis à l’interdiction.