"Ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse"

Cette maxime essentielle doit également s'appliquer à notre traitement des animaux. Nous devons témoigner de la considération à l'égard de chaque être vivant sensible et envisager son existence en tant qu'individu. De même, ses besoins et intérêts vitaux doivent être respectés. Dans le cas des êtres humains, les droits de l'homme représentent un instrument essentiel pour y parvenir.

Dans notre société, le concept de « droits », qui résulte d'un long processus historique, revêt une grande valeur aux yeux des êtres humains. Dire à quelqu'un qu'il n'a aucun droit, c'est insinuer qu'il ne compte pas, comme s'il n'existe pas. Une telle personne est alors considérée et traitée comme inférieure, voire comme insignifiante. Or cette dépréciation est justement subie par d'innombrables animaux à l'heure actuelle. Voilà pourquoi GAIA plaide pour les droits des animaux.

GAIA plaide pour la reconnaissance de crimes à l'encontre des animaux

Les auteurs de crimes contre les êtres humains sont actuellement poursuivis et punis, sur la base des droits de l'homme. Nous pensons que les crimes portés à l'encontre d'animaux (la chasse aux phoques, p.ex.) devraient également être reconnus, dénoncés, et faire l'objet de sanctions.

Des droits comme armure de défense

À travers le concept de droits des animaux, nous voyons un rempart défensif justiciable, permettant de les protéger de la vulnérabilité et des abus de pouvoir dans chaque cas où ils se trouvent dans une situation de faiblesse et d'impuissance par rapport à l'homme. Les droits des animaux impliquent également des libertés d'agir.

La liberté des êtres humains s'arrête là où les droits d'autres individus sont menacés

Quelques exemples de droits fondamentaux des animaux :

  • Le droit de ne pas être soumis à la douleur et à la souffrance
  • Le droit de disposer de sa propre vie
  • Le droit de bénéficier d'une représentation humaine en leur défense

Notre approche se veut progressiste, pragmatique et idéaliste

L'attribution de droits aux animaux nécessite un revirement de notre mode de pensée, par lequel nous cessons de considérer les animaux comme des choses, pour les voir enfin comme des individus. Ce processus de métamorphose implique des réformes sociales profondes, qui prendront sans doute du temps à se mettre en œuvre. Cette finalité peut être atteinte par des changements graduels.

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