Conséquences néfastes
Pour Michel Vandenbosch, Président de GAIA : « De telles dispositions vont à contre-courant de l’évolution de la société et risquent d’avoir un impact considérable, tant pour les futurs acquéreurs d’animaux de compagnie que pour les animaux eux-mêmes. Le monde politique doit tenir compte des intérêts des animaux et de leurs acquéreurs plutôt que de favoriser les marchands. »
Les associations dénoncent également l’incohérence et le caractère contradictoire de ces propositions avec des dispositions en vigueur dans les différentes régions du pays.
GAIA, l’UWPA et la Fréfracaf demandent au monde politique de faire marche arrière, sans détour, concernant ce projet de loi qui sera discuté mercredi en Commission. « Voter ce projet aura des conséquences néfastes tant pour les animaux vendus malades ou présentant des déficiences que pour leurs acquéreurs qui seront moins protégés contre les pratiques trompeuses de marchands malintentionnés » explique Sébastien de Jonge, directeur de Sans Collier.
« Nous ne pouvons pas accepter que ce projet trompeur qui va à l’encontre du bien-être animal soit voté. Que le gouvernement s’est agenouillé devant une catégorie de marchands qui ne visent qu’une chose, quoi qu’en disent les déposants: que les acquéreurs de chiens, chats et autres animaux, soient de moins en moins protégés contre l’achat d’un animal en mauvaise santé ou état, pour que les seuls intérêts commerciaux des marchands puissent continuer à nuire aux intérêts des acquéreurs ainsi qu’à ceux du bien-être animal. » conclut Sébastien de Jonge.